Lunettes de soleil sur le nez (pour mieux gérer le jetlag), Barbara Nelen affichait un large sourire et une bonne dose de confiance avant de s’envoler pour la Chine. Les Panthers disputeront un double match qualificatif pour obtenir une place aux Jeux Olympiques de Tokyo. Interview.
Barbara, des départs avec l’équipe nationale il y en a eu beaucoup. Celui-ci, quelle valeur a-t-il ?
Très grande. C’est un moment très important, un des plus importants. Mais ce n’est qu’un match. Il ne faut pas en faire quelque chose de plus grand parce que cela va apporter du stress. Il faudra mettre toute son énergie dans cette rencontre et c’est comme ça qu’on va se qualifier.
Parce que vous avez les cartes en main pour vous imposer ?
Si on arrive à jouer à 100% avec le calme dans l’équipe, alors on va se qualifier, j’en suis convaincue.
Vous avez récemment joué la Corée. Ca a été un match intéressant pour apprendre à affronter un jeu asiatique ?
Elles jouent un peu le même jeu que la Chine avec un long flick notamment et ça nous a posé quelques difficultés. C’était intéressant de voir comment on allait gérer cela. La Corée a un jeu très vertical, exactement comme la Chine. On va encore analyser à la vidéo pour être tout à fait prêtes.
Le fait d’avoir deux rencontres et pas un tournoi, c’est mieux pour vous ?
C’est fort différent je trouve mais on le voit comme un match. Premier match, première mi-temps, deuxième match, deuxième mi-temps. On doit prendre ça comme huit quarts qui se suivent puisque c’est le goal average qui va compter.
Tu avais confié précédemment qu’il y avait certains matchs de Pro League où tu étais étonnée d’être moins stressé qu’en tournoi. Même s’il y a plus d’enjeu, c’est une formule qui te convient mieux ?
Je suis très contente que ce soit en Chine, un peu loin de tout le monde. On a déjà pas de Facebook, Instagram, Whatsapp parce que c’est interdit (rires). Mais au-delà de ça, je pense que commencer à lire la presse etc. ça peut apporter du stress aux joueuses. Ca ne sert à rien d’en rajouter. Il y aura du stress, c’est normal et c’est un stress positif. J’ai confiance en moi et en l’équipe.
Aujourd’hui, il y a quelques journalistes et tu portes des lunettes de soleil pour le jetlag. A votre retour, il y aura beaucoup plus de monde et tu auras aussi des lunettes de soleil ?
J’espère aussi. Lunettes de soleil à cause de la sortie de la veille parce qu’on s’est qualifiées (rires).

Photo: Laurent Faucon
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